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Les actions des autres GENEPI
Festival Taul'Art
du GENEPI Toulouse
      Discours de la Presidente du                   Genepi France 2014

(...) "De la prison à l’usine

 

  Au fil des années, le vocable de « réinsertion » est devenu de plus en plus problématique, car à nos yeux de plus en plus vidé de son sens. D’une notion englobant pour nous l’ensemble des aspects de la vie en société, on ne retrouve plus dans les politiques publiques qu’une obsession pour le travail, le logement. On oublie l’humain, le citoyen, pour ne plus qu’entr’apercevoir l’agent économique. De la prison à l’usine, en somme.

 

La réinsertion apparaît également aujourd’hui comme profondément normalisatrice : le dispositif pénitentiaire cherche à faire intégrer, bon gré mal gré, les référentiels sociaux et moraux de la société aux personnes qu’il a sous sa garde. Un processus de formatage infantilisant, et non une démarche d’émancipation de la personne. L’ambition pénitentiaire est donc, en sus de la punition, la fabrique de corps « dociles et utiles », selon l’expression de Michel Foucault.

 

En 2011, le Genepi a estimé que ce n’était pas un mouvement auquel il souhaitait participer. Nous écrivions alors « Le Genepi ne peut se considérer comme collaborateur d’un effort public dont il désapprouve les orientations fondamentales ».M. Jean-Marie Delarue, alors Contrôleur général des lieux de privation de liberté, définissait la réinsertion comme le fait de mener une vie responsable, c’est-à-dire celle qui consiste à décider soi-même des orientations qu’on entend donner à son existence, et des modalités pour y parvenir. C’est une perspective dans laquelle nous nous reconnaissons, et c’est dans ce sens que souhaitons inscrire nos actions. Le nouvel objet social de l’association, nous l’avons nommé « décloisonnement des institutions carcérales ». Derrière ce terme, il y a la volonté de redonner aux personnes privées de liberté leur pleine place dans la vie collective.

 

Alors que leur parole est déconsidérée, et leurs avis dédaignés, le Genepi réaffirme l’importance du dialogue constant de la collectivité avec ceux qui la rejoindront bientôt ou même un peu plus tard" (...)

 

Lien du discours dans sa totalité:

http://libertes.blog.lemonde.fr/2014/12/08/le-genepi-ceux-qui-vivent-ce-sont-ceux-qui-luttent/

 

 

Théâtre
Cinéma / Musique
   Acting de la Compagnie Miranda

A l'ombre de la République

     de Stéphane Mercurio

" Dans une cellule de prison, Robert, acteur condamné pour meurtre, rejoint Gepetto, un petit escroc minable, et Horace, son mystérieux codétenu muet et insomniaque... Entre Robert et Gepetto qui ont des visions bien différentes du métier d'acteur, des liens vont finir par se nouer. L'un pense Stanislavski et Shakespeare, l'autre ne pense que « star system ». Pourtant, autour du monologue d'Hamlet, l'un enseignera la comédie à l'autre. Les murs de la cellule s'effacent pour devenir théâtre tandis que le maître pousse l'élève dans ses ultimes retranchements, au cœur des secrets du métier, et tente ce pari fou : faire de lui le plus grand acteur au monde."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Si vous tuez l'espoir, vous tuez l'Homme et vous créez des fauves"

Pour la première fois, après trois ans d’existence, le Contrôle général des lieux de privation de liberté  accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats…

 

Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Evreux, la Centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse.

 

Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au coeur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La raison du plus fort

de Patric Jean

" Hier encore, on a fermé une usine, jetant sur la route des milliers de personnes. Pas assez rentable. Alors on ferme, on fusionne, on délocalise. Alors qu'en face on construit une prison. Faudrait-il effrayer les chômeurs ?Faudra-t-il que les exclus enferment leurs désirs sous peine d'être enfermés eux-mêmes ? Que sommes-nous en train de faire ? Avons-nous perdu la raison ? "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bout du tunnel

Grand Corps Malade

SHTAR ACADEMY

Les portes du pénitencier

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